Un étude qui trace les grandes tendances sur le Metaverse et les entreprises en 2022

Vous êtes plutôt Crypto, NFT ou télétravail ? Une étude menée par Sortlist auprès de 200 entreprises ayant investi dans le metaverse apporte des éléments de réponse sur ces enjeux du "monde de demain" et sur les priorités d'investissements des marques...
© Photo by Steve Johnson on Unsplash / Sonovision

Avec son étude, la plateforme de mise en relation B2B a voulu définir la vision et les ambitions des entreprises vis à vis des nouveaux univers virtuels.

Dans un premier temps, cette étude a défini le profil et les motivations des entreprises engagées dans le Metaverse :

  • La cible concerne principalement les hommes (64 %), les entreprises à forte croissance (60 %) et la Gen Z (55 %).
  • 26 % des marques s’attendent à faire un retour sur investissement dans le métaverse, tandis que 17 % espèrent recueillir des données.
  • 68% des marques interrogées pensent que cette technologie connaîtra un essor dans 5 ans. 55% estiment qu’il s’agit d’un investissement risqué qui en vaut la peine.

 

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  • Pour 47% des entreprises interrogées, c’est leur département innovation qui gère les initiatives liées au métaverse.
  • 92 % des entreprises interrogées ont révélé que la pandémie avait accéléré leurs investissements dans les métaverse.

 

L’enquête a ensuite demandé aux sondés s’ils pensaient que la société était prête pour ces mondes virtuels :

 

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L’étude montre également que 33% des entreprises investissent 10 à 20% de leur budget global dans les mondes virtuels, les trois projets les plus représentés étant : la crypto (18%), les NFTs (15%) et le travail à distance (14%).

 

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Enfin, les résultats du sondage mettent en lumière que le métaverse est vu par les marques comme un nouveau terrain d’enrichissement, aux opportunités nombreuses, et au modèle économique prometteur, susceptible de répondre à des problèmes contemporains.

Toutefois, il ressort de cette enquête que cette vision est minoritaire, mais surtout, celle d’une élite. Les entreprises qui investissent le font car elles peuvent se le permettre, et visent des utilisateurs qui eux aussi doivent pouvoir se le permettre. Se pose donc une question légitime : le métaverse est-il une utopie réservée à une élite privilégiée, ayant déjà abandonné l’idée de toucher la classe moyenne ?