Une recommandation de la CST pour l’exploitation publique des œuvres VR

La réalité virtuelle gagne du terrain : musée, festivals… Mais loin d'être encore totalement démocratisée, d'un casque à l’autre, ou d’une oeuvre à l’autre, il n’est pas aisé de pouvoir garantir une même qualité d’expérience au public final... Heureusement la CST travaille d'arrache pied pour garantir une expérience premium au spectateur !
La recommandation a été publié le 22 mars © Stella Jacob

Pour la création en réalité virtuelle, il n’y a pas encore de standard technique ni de typologie établie pour les œuvres pourtant les casques de réalité virtuelle sont aujourd’hui d’avantages accessibles et de nombreux artistes se sont emparés de ce nouveau médium pour exprimer leur art, raconter leurs histoires, transmettre ou amuser leur public…

Mais au final, d’un casque à l’autre, ou d’une œuvre à l’autre, la friction technologique n’est jamais très loin…et la maîtrise opérationnelle souvent incomplète !  Dans ce contexte d’élargissement de l’exploitation des œuvres de réalité virtuelle (musée, exposition, festival…), la CST a jugé nécessaire de s’accorder sur des standards.

La Commission publie aujourd’hui une première brique d’une recommandation technique qui a fait l’objet d’une consultation publique et a bénéficié des retours de professionnels reconnus du secteur.

 

 

Les recommandations de la CST

Sans accompagnement adéquat, le public peut faire face à de nombreuses difficultés, comme l’utilisation des contrôleurs, le mode de déplacement, ou même la compréhension de l’objectif de l’expérience. Ceci en plus de la cinétose ou autre effet inhérent aux capacités physiologiques propres à chaque individu.

Un accompagnement par un médiateur est donc fortement conseillé pour s’assurer que ces problèmes ne viennent pas à l’encontre de l’expérience spectateur.

De plus, il est souvent utile d’introduire l’expérience par un tutoriel, pour introduire les mécanismes de déplace- ment ou d’interaction par exemple. Il faut toutefois donner la possibilité de passer ce tutoriel. De manière générale, il est préférable de l’inclure implicitement à l’expérience. Proposer un mode miroir en plein écran pour que le médiateur puisse assister le spectateur si néces- saire en voyant à quel moment de l’expérience il se trouve lors du visionnage, en plein écran par défaut.

En dernier lieu, pour limiter la cybercinétose, il faudrait limiter les accélérations et décélérations soudaines du point de vue du spectateur et éviter les saccades dans le rendu graphique, ou “dropped frames”.

 

 

 

Pour consulter la totalité de la fiche technique, c’est ici.

Référence de la recommandation : CST_RT_047