L’activité d’ETC est structurée en trois pôles : « un pôle de prestations de services en France, spécialisé dans la projection d’images ; un deuxième avec le même type de prestations mais à l’international ; et un troisième qui s’occupe de la réalisation d’installation fixes : muséographie, parcs à thème, sons & lumière… ». L’agence compte aujourd’hui une trentaine de personnes à Ivry-sur-Seine, près de Paris.
« Depuis sa création, ETC se dédie à l’image puisque… au départ, elle faisait des diaporamas », rappelle Patrice Bouqueniaux. « Après, elle a développé ses propres outils de projection (l’énorme machine Piji) ». Fait rare, la société française a très vite « fait développer beaucoup de projets à l’international », réussissant à faire la bascule de l’analogique au digital.
Alors même que « le milieu des grandes manifestations internationales est entièrement monopolisé par des compagnies anglo-saxonnes depuis très longtemps », ETC remportait deux opérations très importantes : les Asian Games à Doha en 2006 et le 400e l’anniversaire de la ville de Québec, à l’époque la plus grande projection digitale jamais réalisée : 650 m de long ! ».
Comment gagne-t-on un tel appel d’offres ? « Si je pense à l’affaire du « Moulin à images » à Québec, nous devons notre réussite à notre capacité à parler plusieurs langues […], à prendre en charge un besoin créatif et à le traduire en technique ! ».
Mais, ajoute de suite Patrice Bouqueniaux, « les véritables affaires commencent après la vente ». Une société prestataire est payée pour qu’il n’y ait pas de souci. Nous sommes là pour que tout se passe bien, même si parfois on a froid dans le dos ! »
Une fois que vous avez passé ce premier cap, « vous entrez à l’intérieur d’un club qui n’est pas gigantesque pour ces grandes cérémonies et, petit à petit, vous essayez de continuer à gagner des affaires et à les livrer correctement. »
Dernier déploiement gigantesque en date, les JO de Rio, une opération travaillée très en amont, mais qui a rencontré des problèmes de financement (« Au milieu du process, à un an des Jeux, soudainement il n’y avait plus d’argent ! »)… Heureusement Panasonic est arrivé pour sauver la situation !
En fin d’entretien, Patrice Bouqueniaux ouvre une réflexion sur lumière & projection à l’ère du laser, la frontière devenant de plus en plus flou pour des raisons que nous vous invitons à découvrir… « La vidéo c’est de la lumière, ce n’est pas que de l’image »…
DÉCOUVREZ L’INTÉGRALITÉ DE L’INTERVIEW DANS LA VIDÉO…