Se retirer de l’espace de communication… Une absence de vision !
« De la communication à la publicité en passant par l’évènementiel, nombre d’entreprises se retrouvent aujourd’hui frontalement impactées par cette crise. Les acteurs économiques adoptent une prudence extrême avec des contractions de budgets, des décalages de décisions et des investissements qui passent à la trappe.
Touchées par la crise, beaucoup d’entreprises vont faire passer un rude printemps aux agences de communication et de publicité. Mais la décision est paradoxale et anticipée sans justification, en effet, jamais, l’attention des Français n’est aujourd’hui aussi disponible….
Donc pourquoi renoncer raisonnablement à communiquer, c’est-à-dire à exercer l’action qui permettra de faire connaître votre produit et d’inciter à l’acquérir ? Pourquoi renoncer à miser sur cette dépendance vis-à-vis des écrans, résultat d’une mécanique de neurosciences alors que les consommateurs sont confinés devant ?
Cette réaction de masse des marques vis-à-vis des agences est surprenant. Ces dernières ne devraient pas connaitre la crise et ne devraient pas avoir à se séparer de leurs collaborateurs en première ligne alors que le moment de communiquer est plus que jamais opportun…
Stopper sa communication est commercialement suicidaire. C’est abimer la performance de son produit. C’est mettre en danger la relation tissée patiemment avec ses publics et c’est se priver d’une visibilité augmentée face à ses concurrents.
La crise devrait être une opportunité pour les agences de communication de crise mais aussi pour les marques qui disposent d’une fenêtre hors norme pour lancer des offensives marketing puisque la période est propice à conquérir de nouveaux clients, en ce moment historique où, les consommateurs modifient leurs habitudes de consommation.
Comme dans toutes crises, il y a des opportunités à saisir, de nouveaux besoins à satisfaire. Offrir aux consommateurs, notamment les clients de vos concurrents de nouvelles raisons d’avoir envie de votre produit sera payant à court ou moyen terme. La durée de vie d’une marque n’est pas éternelle et ceux ne cultivent pas leur notoriété ouvrent une brèche aux nouveaux entrants plus habiles et plus disposés à communiquer… » conclut l’expert en stratégies de communication de crise.