Au total 27 000 lumens de luminosité et une résolution de 4096 x 2160 par projecteur pour immerger les spectateurs dans l'œuvre de Ryoji Ikeda. © Ryoji Ikeda - data verse, 180 Studios, 2021. Photo Jack Hems
Célébré pour ses incroyables œuvres créées à partir de données brutes et de sons, l’artiste audiovisuel japonais Ryoji Ikeda a récemment présenté le dernier volet de sa spectaculaire série d’expositions sur le data-verse, à 180 Studios, 180 The Strand.
L’exposition, organisée par Fact and The Vinyl Factory, est le fruit de cinq années de travail consacrées par Ryoji Ikeda au data-verse, concept qui explore la science du monde naturel en proposant une expérience audiovisuelle articulée autour d’immenses ensembles de données de la NASA et du projet « Génome humain », de séquences génétiques, de coordonnées galactiques et de physique quantique. Lors de cet événement, les douze œuvres composant la trilogie data-verse, commandées par Audemars Piguet Contemporary, étaient pour la première fois réunies au même endroit, les premiers volets de la série ayant été lancés séparément en 2019. Le partenariat d’Audemars Piguet a largement participé au succès de l’exposition solo londonienne de Ryoji Ikeda.
L’exposition comprenant plusieurs installations encore inédites, il était impératif que les œuvres soient correctement représentées. Afin de fournir une expérience visuelle à fort impact, les projecteurs sélectionnés pour ce projet devaient répondre aux exigences de qualité les plus élevées et reproduire avec précision les plus petits détails des vastes ensembles de données contenus dans l’œuvre. 180 The Strand a donc confié cette mission aux projecteurs Insight 4K de Digital Projection.
« Comme nous avions déjà eu l’occasion de travailler avec Ryoji au 180 et pour la Biennale de Venise, nous savions que nous aurions besoin de la technologie la plus performante et la plus récente pour faire justice à son travail, d’où le choix des projecteurs Digital Projection », explique Neil Thomas, directeur de la production à 180 The Strand et London AV. « Lors d’un essai précédent sur le data-verse, nous avions pu identifier le potentiel d’une résolution 4K, nous savions donc que c’était la bonne décision. »
Avec une impressionnante puissance lumineuse laser de 27 000 lumens et une résolution de 4096×2160, les projecteurs Insight Laser de Digital Projection offrent une résolution quatre fois plus élevée qu’un projecteur HD standard. L’incroyable précision et la netteté des images s’avéraient idéales pour l’exposition de Ryoji Ikeda, ne laissant aucun détail dans l’ombre. « Ryoji et son studio sont très autonomes et préparent tout minutieusement, ce qui me permet de me concentrer sur la qualité des composants et des installations dont il a besoin pour exposer son travail », poursuit Neil Thomas.
Adapté à un grand nombre de types d’installations, un simple projecteur Insight Laser 4K suffit à projeter de vastes images très détaillées, là où auparavant, il aurait fallu recourir à la fusion des bords à l’aide de deux projecteurs ou plus. Proposant 20 000 heures d’éclairage générées par une source lumineuse laser à semi-conducteurs, l’Insight 4K Laser est gage d’une efficacité et d’une fiabilité sans pareil.
Les trois projecteurs étaient montés à différents endroits du studio pour un effet optimal. L’un était fixé au plafond et les deux autres dans des colonnes spécialement construites pour l’installation. « Nous avons dû prendre en compte de nombreux éléments pour ce projet, comme la hauteur de l’installation, le poids des projecteurs, ou le fait qu’il nous fallait les faire inverser pour le travail de Ryoji Ikeda », explique Thomas. « Pour installer les projecteurs, nous avons dû construire des colonnes sur-mesure et les intégrer à l’architecture du bâtiment. »
Le choix des projecteurs et la qualité de l’installation ont permis de créer une expérience immersive exceptionnelle, recréant l’incroyable intensité de l’œuvre dans les moindres détails, pour le plus grand plaisir des 85 000 visiteurs qui ont assisté à l’exposition. « La réaction du public a été fabuleuse face à ce travail créatif, montré pour la première fois sur trois écrans en même temps », conclut Neil Thomas.
Article paru pour la première fois dans Sonovision #25, p. 18-19.
