Matrice et roue sont inorganiques, ce qui permet d’avoir une luminosité constante dans le temps, sans dégagement de chaleur, même lors d’une utilisation intensive comme en muséographie 24/24 h.
Les projecteurs délivrent des luminosités de 6 000 lumens (modèle EVL1200) jusqu’à 25 000 lumens en laser ou triLCD. Ces projecteurs travaillent en mode portrait et intègrent la fonction d’edge blending pour faire des affichages panoramiques avec plusieurs appareils.
Pour l’éducation, Epson propose l’EB-W595Wi, un projecteur ultra courte focale WXGA, délivrant 3 000 lumens, interactif jusqu’à 6 étudiants simultanés et compatible avec des tablettes et smartphones.
Par ailleurs, Epson propose le plus compact et plus léger projecteur courte focale triLCD WUXGA (EB-L1505U) à source laser. Il affiche 12 000 lumens et le laser offre une durée de vie donnée pour 20 000 heures, voire beaucoup plus. L’appareil est à optiques interchangeables et doté d’une connectivité HD BaseT et connexion WiFi en option. Epson propose une large gamme d’objectifs. Parmi eux, un ultra courte focale de 0,35:1 prévu pour se monter sur un appareil délivrant 3000 lumens pour une image de 100 pouces en lumière blanche et lumière couleur. Ce dernier point n’est pas anodin, car Epson continue son combat contre la technologie mono DLP, en mettant en avant la luminosité des couleurs (lire notre article “A la recherche des couleurs perdues”).
À l’ISE, Epson avait réuni sur son stand un expert américain de la colorimétrie (gamut), Karl Lang, et quatre projecteurs : trois monoDLP de la concurrence, dont la luminosité sur le blanc était comprise entre 7 000 et 7 500 lumens et celle de la couleur 1 250, 1 800 et 2 340 lumens, et un triLCD Epson (EB-G7900U) délivrant la même luminosité pour le blanc et la couleur, soit 7 000 lumens. Chacun de ces appareils projetait la même image, de même taille, sur le même écran pour comparer les deux technologies (TriLCD et monoDLP). Le résultat (voir visuel) était sans équivoque ! Au vu des quatre images projetées, c’est sans nul doute le triLCD qui reproduisait les meilleures couleurs et quand on bouge les yeux, une absence d’effet arc en ciel propre à la technologie monoDLP. CQFD !