Après l’OLED, vient le temps du QLED…

Samsung, qui parle de sa technologie d’affichage QLED depuis le CES 2015, passe désormais en phase opérationnelle avec une offre d’écrans grand public et professionnelle. Et, pendant l’ISE, à l’entrée de l’énorme stand du constructeur coréen, un mur d’images composé de dalles Q-Led impressionnait par la définition de ses images et sa luminosité…
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« La technologie Quantum Dot – qui est intégrée au cœur de notre nouvelle gamme d’écrans QLED – représente la réponse 4K/UHD la plus évoluée en termes de rendu colorimétrique. Pour les écrans de grande taille, nous avons décidé de nous concentrer sur cette technologie qui nous semble plus pertinente que l’OLED. Sur l’ISE, nous présentons pour la première fois notre écran QLED professionnel dans une version 55 et 65 pouces/500 candelas », explique Patrick Barbesier, responsable produit-affichage dynamique et Led Samsung.

« La technologie Quantum Dot a l’avantage de couvrir un spectre colorimétrique proche des 100 % de la norme DCI P3, alors que la technologie Led se limite à 70 %. Elle est ainsi susceptible de restituer jusqu’à un milliard de nuances sur une image… », poursuit-il.

Pour rappel, le standard colorimétrique DCI-P3 est un gamut RGB introduit en 2007 par la Society of Motion Picture & Television Engineers (SMPTE) ; le respect de cette norme professionnelle rend les écrans et projecteurs compatibles DCI 4K. Outre cette performance, pour le constructeur, le QLED représente la technologie d’affichage qui prendra le pas pour le développement d’une offre qualitative au rapport qualité-prix relativement intéressant pour une raison d’économie d’échelle : « Les Quantum Dots peuvent être intégrés dans des dalles classiques, ce qui évite de mettre en place de nouvelles chaînes de production », argumente Patrick Barbesier.

L’approche technologique QLED est très semblable à la technologie OLED, mais dans le premier cas la lumière est émise par des nanoparticules de séléniure de cadmium (CdSe) baptisées points quantiques (Quantum Dots), donc un alliage de métal là où pour l’OLED « Organic Light-Emitting Diode », la diode est formée à partir de semi-conducteurs contenant de l’oxygène, du carbone, de l’hydrogène et des atomes d’azote, donc un composé organique qui serait, d’après le constructeur, moins stable dans le temps…

Dans le cas du QLED, une couche de points quantiques est mise en sandwich entre des couches de matériaux organiques transportant des électrons et des matériaux organiques comportant des trous. Un champ électrique stimule les électrons et les trous qui se déplacent dans la couche Quantum Dot, où ils sont capturés dans le point quantique et se recombinent, puis émettent des photons d’une couleur différente en fonction de leur taille. Ces points quantiques rendent plus efficace le rétroéclairage.

Les principaux avantages du QLED sont, d’après le site web qled-info : une efficacité de luminance de 30 à 40 % par rapport aux diodes électroluminescentes organiques (OLED) au même point de couleur ; une consommation d’énergie moindre et une fabrication peu coûteuse avec la possibilité d’imprimer des QLED à grande surface sur des substrats flexibles, transparents et ultra-minces.

Les écrans Samsung, conçus pour fonctionner 16 heures par jour, bénéficient d’une garantie standard de trois ans sur site.