Vidéoconférence et expérience utilisateur : l’audio au premier rang des préoccupations

Les directions informatiques vont devoir faire face dans les années à venir à d’importants besoins en termes d’investissements audio pour relever le défi de la convergence AV/IT et optimiser l’expérience utilisateur à l’ère des mutations du travail. Suite au Salon ISE 2020 qui s'est tenu à Amsterdam du 11 au 14 février, Shure, leader mondial dans la fabrication de microphones et d’appareils électroniques audio, en partenariat avec l’institut de recherche Illuminas, dévoile les résultats d’une étude menée aux Etats-Unis auprès de 401 professionnels et décideurs informatiques, tous secteurs confondus, sur les enjeux, usages et attentes à l’égard des technologies collaboratives, une étude qui permet de mieux comprendre et d’anticiper les tendances du marché de l’audiovisuel d’entreprise…
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Dans ce contexte, dans les entreprises américaines, plus de 8 utilisateurs et décideurs informatiques sur 10 anticipent une croissance de la visioconférence… 86 % des personnes interrogées confirment que les réunions virtuelles prennent de plus en plus d’importance.  Parmi les principaux facteurs justifiant la tenue d’une réunion virtuelle, les professionnels et décideurs informatiques citent en priorité l’aménagement de temps de travail à domicile (58 %), devant la réduction des frais de déplacement (49 %) et les avancées technologiques (38 %)…

 

« Le travail à distance tend de plus en plus à s’imposer dans la culture de l’entreprise, d’où l’importance de développer des réunions virtuelles qui soient aussi simples et rapides à organiser que des réunions en présentiel, en dépit d’un environnement de travail de plus en plus diversifié. De la salle de board à la huddle room en passant par le flex office, la cafétéria, ou même le hall d’accueil, les configurations se multiplient pour répondre à la demande des collaborateurs de plus en plus mobiles et nomades. Garants de la sécurité du patrimoine IT de l’entreprise, les DSI doivent s’adapter à cette nouvelle donne sans pour autant sacrifier la productivité et le confort utilisateur », commente Guillaume Le Royer, Market Development Director, Shure France.

 

Des réunions virtuelles percues comme frustrantes par plus de 9 professionnels sur 10

Avec le développement des interactions humaines virtuelles, le principal enjeu consiste pour les entreprises à préserver la motivation et la productivité de leurs salariés à distance, tout en maintenant un lien social qui doit rester direct et humain. Or, 96 % des répondants qualifient les réunions virtuelles de frustrantes. 82 % disent avoir vécu en visioconférence une expérience négative liée à une mauvaise qualité audio, se traduisant par une perte de temps et de productivité. Seuls 36 % des professionnels interrogés pensent que leur entreprise dispose actuellement de la technologie adéquate pour permettre la tenue de réunions virtuelles efficaces.. 

Sensation acoustique désagréable, discours qui n’a pas eu l’impact souhaité à cause d’un microphone défectueux ou de bruits parasites… 4 frustrations sur 5 sont liées à l’audio, avec le bruit de fond (51 %) en tête des préoccupations des collaborateurs interrogés, devant les difficultés techniques (45 %), les échos sonores (43 %), et le fait de n’entendre qu’une partie de la conversation (40 %).

« Que ce soit en France ou aux Etats-Unis, on ne travaille plus de la même façon. Le bureau personnel est en train d’être dématérialisé, et les salariés veulent pouvoir travailler de chez eux en utilisant un appareil mobile. Face à cette évolution des modes de travail, les DSI craignent une potentielle recrudescence des risques de faille de sécurité, et souhaitent avant tout garder la maîtrise de leur réseau. En parallèle, au fil des années, la technologie audio est devenue de plus en plus riche et complexe. Avec la migration des services multimédias vers le département IT, les DSI doivent réussir à faire cohabiter les deux réseaux – audiovisuel et informatique – au sein de l’entreprise, en tenant compte d’une expérience utilisateur qui évolue vers plus de fluidité. Au final, ce sont les collaborateurs qui vont imposer aux DSI le fait qu’ils ont besoin d’un système de visioconférence qui fonctionne comme à la maison. Les DSI n’ont pas le choix, les fabricants non plus. Il va falloir suivre. Pourtant, en France, sur le terrain, on constate que les DSI ont toujours tendance à faire passer la sécurité avant la satisfaction des utilisateurs. À l’heure du télétravail et de la convergence AV/IT désormais inévitable, les DSI ne peuvent plus se cantonner à ce rôle et doivent se préparer à accompagner ces changements », analyse William Zadnik, Senior Applications Engineer, Shure France. 

Les cadres dirigeants figurent en tête des collaborateurs les plus frustrés passant significativement plus de temps en réunion virtuelle. 68% font remonter au moins une fois par semaine aux services informatiques des problèmes rencontrés en salle de réunion. 33 % se plaignent qu’un tiers de ces réunions pâtisse d’une qualité audio médiocre alors qu’elles ont deux fois plus de chance de se dérouler en externe et d’être génératrices de revenus.

Les problèmes techniques sont plus fortement ressentis par les cadres dirigeants qui sont 43 % à se déclarer déçus (contre 30 % des collaborateurs), et deux fois plus nombreux à exprimer une crainte quant aux conséquences sur l’activité de l’entreprise (27 % contre 12 %).

es personnes interrogées pensent qu’améliorer la qualité de l’audio se traduirait par une meilleure productivité (65%), moins de temps consacré aux réunions (61%) et une plus grande implication des employés (56%). Trois sur cinq ont le sentiment que leurs employeurs disposent des équipements de base requis, mais qu’ils doivent y apporter des améliorations… Des informations qui donnent à réfléchir !

 

Méthodologie de l’enquête 

Le rapport a été établi à partir des données collectées aux Etats-Unis par Illuminas du 29 juillet au 23 août 2019 auprès d’un échantillon représentatif de 401 décideurs et professionnels de l’informatique, acheteurs et utilisateurs finaux de solutions collaboratives d’entreprise.Les entreprises interrogées (de plus de 1 000 salariés) sont issues de secteurs diversifiés (Transport, Banque/Finance, High Tech, Telecom, Energie, Immobilier, Distribution, Santé …) et représentent plus de 8 000 salles de conférence