Pour lui, le service audiovisuel d’Hermes n’est pas un luxe : « J’ai la prétention de penser que c’est plutôt une utilité, déléguer la totalité de sa production ne permet pas de maîtriser complètement sa communication, or, il est très important pour nous de garder le contrôle de notre image. C’est aussi plus de souplesse, plus d’efficacité et un temps de réponse plus rapide ».
Hermès produit « 80 à 90 films par an, de l’ interview “kleenex” au film exigeant plusieurs jours de tournage et de post production ». Si beaucoup de films sont totalement réalisés en interne, pour d’autres Jean-Michel Fouque fait néanmoins appel à des professionnels extérieurs et à des sociétés de production.
Deux fois par an, le service de Jean-Michel Fouque produit un magazine vidéo sur l’actualité de la maison. Traduit en dix langues, chaque numéro comprend six films susceptibles d’être visionnés par les 13 000 personnes qui travaillent pour Hermès à travers le monde. Le mode opératoire de diffusion est la plate-forme de téléchargement, mais il est d’ores et déjà prévu qu’il évolue vers « quelque chose de plus large », qu’il nous détaille en fin d’entretien, avant de conclure : « Le meilleur film est le prochain ! Hermès n’a pas d’égérie, notre star ce sont nos produits et l’artisan qui les conçoit ».
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