Le Palais Augmenté revient pour une troisième édition fin Juin

Du 23 au 25 juin, le Grand Palais Éphémère de Paris s’anime grâce à des œuvres immersives à l’occasion du Palais Augmenté. Au programme : des créations uniques, des expériences interactives et des présentations sous l'impulsion de Fisheye et de la Rmn – Grand-Palais.
The Tightrope Walker de Liu Bolin © DR

Le Palais Augmenté, le premier festival dédié à la création artistique en réalité augmentée et aux innovations culturelles immersives est de retour pour une troisième édition au Grand Palais Éphémère à Paris.

Initiative de Fisheye et de la Rmn – Grand-Palais, ce festival qui a pour ambition de dresser un véritable état des lieux des innovations technologiques liées à la culture explore cette année les thèmes de  l’avatar, les corps virtuels et leur rapport aux corps physiques, politiques et sociaux.

 

Expérimenter et réfléchir

Un parcours d’œuvres inédites en réalité augmentée créées par des artistes internationaux et accessibles depuis les smartphones est proposé aux visiteurs, qui peuvent au fil de leurs déambulations découvrir des expériences interactives numériques dans des espaces appelés « labs ». Une agora publique, abordant des thématiques liées à la création numérique contemporaine invitera aussi la réflexion

 

 

Les œuvres présentées

The Tightrope Walker, Liu Bolin. Cette installation physique et numérique est un rappel à l’unité nécessaire et absolue de l’homme et de sa conscience. Aux origines de la vie, une cellule devint deux, le néant devint complexité. Tout fut manifesté par la volonté du Créateur, dont l’homme est le miroir. Ainsi parlait Zarathoustra, et ainsi le rappelle The Tightrope Walker de Liu Bolin.

Untitled, Tobias Gremmler. Cette œuvre met en exergue le (dés)équilibre entre l’humanité et son environnement. Elle se compose d’une installation cinétique physique
et de réalité augmentée. L’installation est un cube de 2 m2 suspendu au plafond. Des personnages virtuels en 3D, simulations physiques et mathé- matiques, interagissent avec ce cube et son environnement.

Electromagnetic Brainology – at the nexus of fire and water, Lu Yang. L’œuvre représente deux divinités, associées d’une part à deux des « éléments grossiers » (bhūta) du bouddhisme : le feu et l’eau, et d’autre part à deux sources de douleurs du système nerveux. L’œuvre est un fantasme de l’artiste pour qui une harmonie physique et spirituelle conduirait à l’optimisation de notre potentiel cognitif. La religion, la médecine et les neurosciences sont les principaux thèmes explorés par Lu Yang.

Bulles Augmentées, Salomé Chatriot. Un ensemble de sculptures physiques desquelles s’échappent des bulles virtuelles. Ces bulles, dont l’esthétique rappelle le travail marqué de l’artiste, portent une des respirations de Salomé Chatriot, issues de ses performances.

 

 

Un espace nommée le « lab »

En parallèle de l’exposition, une dizaine d’expériences innovantes et engageantes sont proposées au public par des musées, des acteurs technologiques et des écoles d’art, pour permettre la rencontre, l’échange et l’apprentissage des nouvelles technologies. Seront présents Cité des sciences et de l’industrie, ISEA2023, Palais des Beaux Arts de Lille, Grand Palais Immersif, Francetv, Gobelins PARIS, ECAL – Ecole Cantonale d’Art de Lausanne, EDF, ENSAD, Opéra National de Paris, Chaillot Théâtre National de la Danse.

De plus, un cycle de prises de parole inédites aura lieu au centre du Grand Palais Éphémère, sur les trois jours de l’événement. Experts, artistes, penseurs, écoles, entreprises et institutions pourront débattre et échanger sur des sujets de fond liés aux nouvelles sociétés numériques.

 

 

Un parcours signé L’Oréal

L’Oréal, mécène du festival, sera présent lors de Palais Augmenté et proposera un parcours immersif explorant les différentes facettes de la beauté du futur. Ce parcours qui mêle plusieurs technologies (3D, réalité augmentée, tracking en temps réel) prend la forme d’une carte blanche donnée à quatre artistes digitaux contemporains : Ines Alpha, Romain Gauthier, Sam Madhu et Kami.

 

 

Informations pratiques

Il est demandé au public de venir profiter de l’exposition muni de son téléphone portable (batterie quasi pleine) et d’un casque audio. L’application de l’événement, nécessaire à la visualisation des œuvres, pourra être téléchargée au préalable sur les plateformes Android et iOS.

 

 

Réservations obligatoires sur grandpalais.fr

Du 23 au 25 juin au Grand Palais Ephémère à Paris.